Automutilation, tentatives de suicide chez les femmes incarcérées
Description du projet
Chercheur principal: Marc Daigle
Cette recherche a été menée auprès des femmes incarcérées dans les institutions pour femmes du Québec (deux prisons et un pénitencier). Les comportements suicidaires des femmes incarcérées ont été peu étudiés auparavant. L’étude démontre que la problématique suicidaire des délinquantes ne serait pas uniquement reliée à l’incarcération elle-même mais qu’elle pourrait aussi être imputée à leur vécu antérieur. Elle a aussi relevé que la présence de tentatives de suicide antérieures pouvait être une caractéristique associée au risque suicidaire tel que mesuré avec un instrument validé. Plus de la moitié des femmes incarcérées avait déjà tenté de se suicider, un résultat impressionnant mais quand même comparable à ce qui a déjà été observé dans d’autres recherches. Le risque suicidaire était très élevé, surtout chez les femmes hébergées ou condamnées pour de courtes sentences.
Axes
- Axe 1 - Vulnérabilités, facteurs de protection et résilience au suicide