Mobilité géographique chez des jeunes suicidaires privés dáttention parentale: facteur de risque ou conséquence de línstabilité familiale?
Auteurs
Sylvie Hamel, Michel Tousignant, M -F Bastien.
Résumé
Cette étude examine la contribution de la mobilité géographique avant 17 ans aux tendances suicidaires chez 150 étudiants et étudiantes de 14 à 17 ans et 145 jeunes adultes de 18 à 24 ans de la région de Montréal. Dans chaque échantillon, un groupe de suicidaires est comparé à un groupe de non suicidaires, les deux groupes étant privés dáttention parentale. Chez les 18-24 ans, un groupe de non suicidaires sans privation est ajouté. Des analyses sont dábord effectuées en incluant tous les répondants et en excluant ensuite ceux qui nónt jamais connu de changement dárrangement familial avant 17 ans. Seule lánalyse excluant les jeunes de familles intactes, et portant sur l'échantillon des 18-24 ans, révèle que les suicidaires ont tendance à déménager plus souvent que les non suicidaires carencés. Il sávère toutefois que les changements dárrangements familiaux constituent de meilleurs prédicteurs des conduites suicidaires que les déménagements. Nous en concluons que límpact de la mobilité géographique nést pas indépendant de línstabilité familiale. ADOLESCENT JEUNE-ADULTE FAMILLE MOBILITÉ-GÉOGRAPHIQUE
Membre(s) du CRISE ayant participé à cette publication
Retour à la recherche