Long-term effects of a comprehensive police suicide prevention program: 22-year follow-up

Auteurs

Brian Mishara, Louis-Francis Fortin.

Résumé

Background: Mishara and Martin (2012) reported decreases in suicides 12 years after implementation of a police suicide prevention program. Aims: We aimed to determine whether suicide decreases were sustained 10 years later. Method: We examined coroners’ investigations of police deaths from 2009 through 2018. Results: From 2009 to 2018, Montreal suicide rates increased but this was not significantly different from the previous 12 years and the rate for other Quebec police remained significantly higher than Montreal (p less .006). The 22-year Montreal postprogram rate was significantly lower than the preprogram rate (p less .002), and the 22-year rate for other police during the same years was not significantly different from earlier. Limitations: Uncontrolled factors may have influenced the rates, including the 11% increase in women in the Montreal police. The observed mean aging of the Montreal police personnel would have been expected to bias toward finding increases in suicides. However, the maintenance of decreases in suicide rates was observed. Conclusion: The decrease in suicides observed 12 years after the program was sustained for another 10 years, and appears related to the program. Rates for comparable police remained higher. A continuing comprehensive suicide prevention program tailored to the context may reduce suicides for extended time periods. Contexte : Mishara et Martin (2012) rapportent une baisse des suicides 12 ans après l’implantation d’un programme de prévention du suicide au sein d’un service de police. Objectif : cet article vise à déterminer si la baisse observée dans les suicides se maintient 10 ans plus tard. Méthode : les auteurs examinent les enquêtes de coroners sur les décès de policiers de 2009 à 2018. Résultats : Entre 2009 et 2018, le taux de suicide pour les policiers de Montréal a augmenté, mais la différence n’est pas significative par rapport aux 12 années précédentes. Le taux pour les autres services de police du Québec est demeuré significativement plus élevé qu’à Montréal (p plus petit que .006). Le taux à Montréal pour les 22 ans après le programme était significativement plus bas que le taux avant l’implantation du programme (p plus petit .002), alors que durant la même période, le taux sur 22 ans pour les autres services de police n’était pas significativement différent que dans les années précédentes. Limites : d’autres facteurs non contrôlés peuvent avoir influencé les taux, incluant l’augmentation de 11% du nombre de femmes dans le service de police de Montréal. L’augmentation observée de l’âge moyen au sein du personnel de la police de Montréal n’a pas mené à une augmentation du nombre de suicide, au contraire de ce qui était attendu. En effet, la baisse des taux de suicides s’est maintenue. Conclusion : La baisse des suicides observée dans les 12 ans suivant le programme s’est maintenue pour 10 années supplémentaires. Cette baisse semble reliée au programme. Les taux pour des forces policières comparables sont demeurés plus élevés. Un programme continu de prévention du suicide adapté au contexte pourrait réduire les suicides de manière durable dans le temps. MONTRÉAL QUÉBEC CANADA SUICIDE-COMPLÉTÉ PRÉVENTION POLICE ÉVALUATION PROGRAMME IMPLANTATION PRÉVALENCE TENDANCE EFFICACITÉ

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