Écologie de la famille, réseau social et comportements suicidaires en milieu scolaire.
Auteurs
Michel Tousignant, M -F Bastien, Sylvie Hamel.
Résumé
Ce texte résume une recherche menée dans des écoles de Montréal en 1987 et 1988 sur l'écologie familiale et le réseau social en rapport avec les tendances suicidaires sérieuse chez les adolescents. Les deux groupes analysés comprennent 78 suicidaires et 72 non-suicidaires interviewés individuellement. Tous les sujets présentent un score élevé de manque dáttention de la part dáu moins un des deux parents. Les résultats indiquent que les parents des suicidaires se séparent moins souvent de façon définitive que le groupe de comparaion, mais que les familles des suicidaires vivent plus de changements de structure familiale après un bris. Il n'y a pas de différences importantes en ce qui concerne les déménagements, que ce soit en nombre ou en distance. Par ailleurs, les deux groupes nomment un nombre similaire de personnes importantes, obtiennent autant de soutien de divers types et rapportent autant de conflits. Mais, dans lénsemble de ces comparaisons, les suicidaires nomment proportionnellement plus dádultes. Nous faisons l'hypothèse que le taux plus élevé de séparation parentales chez les non-suicidaires peut représenter un facteur de protection plutôt que de vulnérabilité tel quón le propose habituellement. En ce qui a trait au réseau social, le fait que les suicidaires sórientent un peu plus vers les adultes pourrait nuire à la socialisation avec leurs pairs et, conséquemment, à leur intégration sociale. FAMILLE ADOLESCENT SÉPARATION-AMOUREUSE FACTEUR-RISQUE FACTEUR-PROTECTION RELATION-INTERPERSONNELLE SOUTIEN-SOCIAL PAIR ADULTE ÉTAT-CIVIL
Membre(s) du CRISE ayant participé à cette publication
Retour à la recherche